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Tout n'est pas si propre... |
09/04/2013
ASSOCIATION VELO CLUB LIBOURNAISE
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Bonsoir,
Vu sur Direct velo :
"La situation du sport amateur en France reste très insatisfaisante à propos du dopage, estime Michel Rieu, ex-Conseiller scientifique à l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). Le professeur rappelle que l'Agence a des moyens limités et ne peut par conséquent pratiquer que 8000 contrôles par an, tous niveaux (professionnels et amateurs) et tous sports confondus.
Dans un entretien accordé au site www.rue89.com, il explique par ailleurs que les dérives du sport professionnel contaminent le sport amateur qui se trouve incité à suivre la même tendance. "Certains voudraient qu’on admette que pour le sport de haut niveau, « c’est foutu, laissons faire, encadrons sur le plan médical, ce qui est important c’est les jeunes ». Malheureusement, on ne peut pas dissocier les choses. A partir du moment où il apparaît que les grands ont le droit de se doper, pourquoi pas les petits ? Eux aussi veulent gagner et devenir grands !"
"Pour les jeunes, seule l’exemplarité compte, poursuit le Pr Rieu. Si on donne comme exemple des sportifs qui ont libre accès au dopage, vous pouvez être sûr que c’est irréversible".
Ces propos font écho au constat alarmant de la Fédération Française de Cyclisme, qui a constaté en 2012 un nombre particulièrement élevé de cas "suspects" chez les amateurs, dans le cadre du suivi longitudinal (ce dernier permettant toutefois de surveiller la santé des athlètes et non de dépister la prise de produits dopants). Sur les 44 cas de cortisol trop bas relevés, 35 concernent des coureurs amateurs et sur les 125 cas de taux anormal de testostérone, 90 relèvent de coureurs amateurs. Au total, les amateurs représentent 208 dossiers sur les 272 anomalies signalées."
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09/04/2013
ASSOCIATION VELO CLUB LIBOURNAISE
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Jugement du 09 avril tiré de sud ouest :
Le Charentais Mickaël Larpe, ancien cycliste professionnel dans la formation Roubaix-Lille-Métropole dirigée par Cyrille Guimard, a été condamné ce mardi après-midi à neuf mois de prison avec sursis, dans une affaire de dopage à l'EPO et aux hormones de croissance datant de 2009-2010. Son frère aîné Sébastien, lui aussi coureur cycliste, qui a introduit le dopage dans la fratrie, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Le père, Michel, qui avait préféré organiser le dopage de ses fils, tenant un calendrier et procédant aux injections, a lui aussi été condamné à six mois de prison avec sursis.
Ces trois peines ont été assorties d'une mise à l'épreuve de deux ans, avec obligation d'indemniser les parties civiles, notamment l'Agence France de lutte contre le dopage et la Fédération française de cyclisme.
Laurent Dibling, ex-infirmier militaire, poursuivi pour avoir détenu, offert, transporté et fourni des produits dopants entre décembre 2007 et 2009 à Angoulême, Pau, Dax et Colmar, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il n'était pas présent à l'audience ce jour, contrairement aux trois Larpe, qui sont venus entendre la sentence.
L'affaire avait été examinée par le tribunal d'Angoulême le 19 mars et le jugement avait été mis en délibéré au 9 avril.
Les quatre prévenus ont été condamnés, en sus de leurs peines de prison avec sursis, à verser solidairement 1250 euros à l'Agence France de lutte contre le dopage et la même somme à la Fédération française de cyclisme.
Contrôlé positif à l'EPO deux jours avant la course Cholet-Pays de la Loire, en mars 2010, Mickaël Larpe avait été suspendu deux ans. A l'issue, le Charentais de Voeuil-et-Giget a repris la compétition, mais dans le milieu amateur, à l'A.PO.Gé (Pons-Gémozac, en Charente-Maritime), tirant un trait sur son passé. Pour un coureur amateur, il fait maintenant l'objet d'une surveillance intense. "Je trouve cela normal", avait-il indiqué à "Sud Ouest" à la veille du procès.
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