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Le cyclisme en deuil.... |
21/05/2017
(Modérateur Principal)
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Albert Bouvet est décédé ce samedi à l'âge de 87 ans dans l'Essonne. Il avait consacré toute sa vie au cyclisme, d'abord comme coureur puis comme organisateur. Sur la piste, il excellait en poursuite, discipline où, à deux reprises (en 1957 et 1959), il devint vice-champion du monde, battu à chaque fois par Roger Rivière. Sur la route, il s'illustra en remportant Paris-Tours (en 1956), au terme d'une longue échappée, avec un peloton entier à ses trousses. Avenue de Grammont, il attendit pendant 42 ans un successeur français, Jacky Durand (en 1998). Son surnom «le Bouledogue de Fougères» soulignait sa puissance et ses racines bretonnes. Albert Bouvet appartenait à la grande équipe de France qui aida Jacques Anquetil à enlever son premier Tour de France en 1957 et rafla presque tout cet été-là.
Après sa carrière de coureur cycliste, Albert Bouvet rejoignit Le Parisien libéré puis la Société du Tour de France (devenue Amaury Sport Organisation) où il travailla aux services sportifs pendant près de 30 ans dans un rôle d'adjoint des grands patrons du Tour, Jacques Goddet, Félix Lévitan, Jean-Marie Leblanc. En 1968, à la demande de Jacques Goddet, il redynamisa le parcours de Paris-Roubaix en trouvant, avec l'aide de son ami Jean Stablinski, les secteurs pavés qu'affrontent toujours aujourd'hui les coureurs, dans le Cambrésien et le Valenciennois.
Jusqu'au bout, Albert Bouvet est resté fidèle au cyclisme. Il ne manquait pas de regarder une course cycliste à la télévision. Ces derniers jours, le Tour d'Italie, diffusé sur la chaîne L'Equipe, occupait ses après-midis.
L'Equipe présente ses condoléances à la famille d'Albert Bouvet et en particulier à son fils Philippe, ancien grand reporter du journal.
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22/05/2017
Vélo Club Canton Marennais
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Une bien triste nouvelle que la disparition d'Albert Bouvet qui n'était pas aussi "bouledogue" que ça.
Si je retrouve le reportage fait au Blanc Mesnil, je le mettrais en ligne.
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22/05/2017
E.S .PERSANAISE
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Il fut professionnels chez Mercier, auprès de Louison Bobet, qu'il avait devancé d'un souffle dans Paris-Tours en 1956, sa plus grande victoire, son titre de gloire, qui lui fit dire un jour avec humour : « Avec Merckx, nous avons gagné toutes les classiques, moi Paris-Tours, lui toutes les autres». Sur piste, en poursuite, il fut cinq fois champion de France de la spécialité. Deuxième par deux fois du GP des Nations (derrière Anquetil en 1955 et 1956), et décroché la médaille d'argent à deux reprises, en 1957 et 1959, dans la poursuite aux Championnats du monde sur piste. Un GRAND Monsieur, dans le monde du vélo.
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