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Christophe Basson se lâche...... |
14/10/2016
(Modérateur Principal)
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Un grand talent du cyclisme gaché grâce a des mafieux pourris,adulés a l'époque et devenu des parias depuis.........
Il se lâche lors d'un colloque à Ussel (19)....
A lire jusqu'au bout.
Poussé vers la sortie du Tour de France 1999 par Lance Armstrong and co pour s'être opposé au dopage, l'ancien cycliste Christophe Bassons reviendra sur son combat jeudi 13 octobre au centre culturel d'Ussel. Devenu conseiller interrégional antidopage, "M. Propre" lutte contre « un sport où l’on a mis la médecine au service de la performance et de la réussite ».
En 1999, vous avez déclaré qu’il était impossible de gagner le Tour de France sans se doper. C’est toujours le cas aujourd’hui ?
Bonne question. Dans tous les cas, il est très difficile voire impossible de gagner le Tour sans être bien assisté médicalement. Après, reste à savoir si les coureurs jouent avec les limites ou pas, s’ils sont au-dessus ou non, on peut se demander. Aujourd’hui, il y a des signaux d’alerte. Le physique des coureurs change beaucoup, ils sont aussi puissants qu’avant en étant beaucoup plus maigres, les vitesses sont supérieures à celles de l’époque quand ils étaient sous EPO. Le doute on l’a toujours. Et ce qui me pousse à l’avoir, c’est l’hypocrisie qui règne dans ce milieu. On a beau entendre dire que les Français sont contre le dopage, tout le monde l’a toujours été, mais personne ne prend le risque de dire comment cela se passe. On sait que les coureurs prennent 50 ou 60 cachets par jour pour récupérer. Personne n’assume cette médicalisation poussée du sport de haut niveau. On est dans une hypocrisie totale. C’est un milieu qui se cache, ne s’ouvre pas au monde. On veut montrer seulement les victoires sans parler des coulisses.
Comment avez-vous vécu l’arrêt brutal de votre carrière en 2001 ? C’était un soulagement ?
Ç’a été un arrêt poussé par les autres mais un choix avant tout. À un moment donné, quand ça devenait du harcèlement physique, parce qu’en plus du harcèlement moral, c’est devenu physique car on me poussait dans le fossé, j’ai dit stop, je ne fais pas du vélo pour ça. Vous croyez que quand vous rentrez à la maison vous oubliez tout mais non, ça vous suit en permanence, vous fatiguez nerveusement… Donc j’ai fait le choix et ç’a été un soulagement. Après, je savais où j’allais, je pouvais me reconvertir prof de sport. Quand j’ai senti que ça allait très mal en 2000, j’ai préparé ma reconversion et j’ai décidé de casser mon contrat en 2001, d’arrêter ma carrière et d’être cinq fois moins payé.
Pensez-vous que la lutte contre le dopage soit vaine quand on voit l’omerta qu’il y a dans le sport de haut niveau ?
Je demande juste aux gens d’imaginer ce que serait le sport sans lutte antidopage et contre la tricherie… Ce serait totalement différent. Alors, peut-être que ça plairait à certaines personnes mais dans tous les cas, on se ferait plus de souci pour nos jeunes, on n’aurait pas les mêmes athlètes. On voit souvent ce qui ne marche pas et on oublie ce qui marche. La lutte antidopage permet d’éviter la prise massive de produit dopant et d’éviter certains produits que l’on sait maintenant détecter donc on rend la tâche difficile à ceux qui veulent se doper. De là à dire que l’on va éradiquer le dopage, non. On n’y arrivera jamais parce que les mentalités ont du mal à changer. Et parce que depuis quinze ans, on fait fausse route en terme de prévention.
Pour quelle raison ?
Il faut arrêter de dire que le dopage est dangereux pour la santé, ça ne vaut rien du tout. Bien au contraire, il permet de protéger la santé, c’est bien là le problème. Ça veut dire que l’on n’a pas su changer les manières de penser. Il faudrait simplement que tout le monde soit heureux et qu’on n’ait pas besoin de chercher à être meilleur que l’autre. Mais c’est impossible car la compétition fait partie de la société donc pourquoi n’aurait-elle pas lieu dans le sport ?
Que manque-t-il pour éradiquer le dopage ? De la volonté, plus d'argent ?
Le problème c'est que le sport est dirigé par des gens qui agissent pour leurs intérêts personnels. Si c'était dans l'intérêt général, la lutte irait plus vite. Les gens ne sont pas bien dans leur peau, le jeune sportif a l'opportunité de s'en sortir et de rendre heureuse sa famille par l'argent et la reconnaissance donc il franchit le pas et il se retrouve dedans (le dopage).
Il est inadmissible que l'on puisse avoir des médecins employés par des clubs professionnels. (...) Ils doivent être indépendants.
Christophe Bassons, ancien cycliste
engagé dans lutte contre le dopage
L'affaire des corticoïdes qui concerne trois joueurs du Racing 92 (Top 14) a remis sur le tapis la question du dopage dans le rugby. Qu'en est-il dans les sports collectifs, moins montrés du doigt que le cyclisme ou l'athlétisme ?
Il y a une vraie hypocrisie. Le rugby est un milieu fermé, les personnes se cooptent et se protègent, il y a une guerre de pouvoir. C'est malheureux mais c'est l'image que l'on donne aux jeunes. Après, les corticoïdes, c'est pas tant le produit en lui-même qui pose problème même si je le trouve dangereux. Cela permet de soulever la question du médecin. Je défends cela depuis des années, il est inadmissible que l'on puisse avoir des médecins employés par des clubs professionnels. Ils vont avoir une pression des supérieurs. On se retrouve dans une situation opposée à celle du code de déontologie médicale qui n'est pas du tout respecté. Ils doivent être totalement indépendants, c'est un problème. S'il n'y avait pas les médecins, vous croyez qu'il y aurait des prises de corticoïdes, des infiltrations ? Moi je pense qu'il y en aurait beaucoup moins.
Les clubs jouent-ils suffisamment le jeu pour lutter contre le dopage ?
Ils ne vont pas le développer mais ils ne veulent pas ouvrir les yeux. Ils font le nécessaire pour ne pas voir ce qu'ils doivent voir. De là à penser qu'il y a un dopage organisé, je ne pense pas. Mais, tout est fait pour que l'athlète soit poussé à le faire (à se doper). Il est évident qu'arrivé à un moment, les gars sont tellement fragiles qu'on les pousse vers le dopage. Au centre de formation, la prise de compléments alimentaires est ancrée, elle est mise en place. Beaucoup de clubs en achètent aux sportifs.
Êtes-vous inquiet de voir des techniques de dopage toujours plus sophistiquées, qui laissent de moins en moins de traces dans le corps des athlètes ?
Non, parce que je pense réellement que la lutte évolue plus vite que le dopage. Ils vont chercher des choses de plus en plus compliquées certes, mais le risque, c'est d'aller chercher des produits toujours plus dangereux pour éviter un contrôle positif. Globalement, je reste optimiste. On est dans le judiciaire maintenant, on lutte contre le trafic, je travaille avec le procureur, la police, la gendarmerie, les douanes. On ne sanctionne pas que le sportif mais ceux qui les aident à se doper. Je crois que c'est à ça qu'il faut s'intéresser parce qu'un jeune sportif peut être faible, fragile et des gens à côté ont intérêt à ce qu'il se dope. Ce sont eux qu'il faut aller chercher.
« Le pire, c'est de diaboliser »
Quel type de lutte préconisez-vous ?
Il y a un gros travail à faire en terme de prévention. On devrait s'inspirer de ce qui se fait dans d'autres pays comme au Québec, au Canada où l'on agit davantage sur l'estime de soi, l'épanouissement personnel plutôt que de faire la morale. La meilleure des préventions, c'est de chercher à comprendre pourquoi une personne se dope. La pire, c'est de la diaboliser. Souvent, on se rend compte que si le sportif en arrive là, c'est parce qu'il a un problème, un manque, un mal-être. Il faut donner la force aux gamins en centre de formation de dire non aux conseils des idoles. On peut aussi les aider à se demander ce que cela veut dire être heureux. C'est pas seulement avoir de l'argent, une belle bagnole... C'est plus que ça.
Lorsque Lance Armstrong avoue sa consommation de produits dopants en 2013, n'était-ce pas une occasion en or de démonter le système de dopage dans le cyclisme ?
L'occasion était là depuis un moment. C'est comme tout, quand on en a un, on le prend pour exemple et on dit « il n'y avait que lui, pas les autres ». C'est ça le problème. Il y a une volonté de toujours diminuer le problème et de le recentrer sur une seule personne. Moi, je n'attends rien des dirigeants de fédération. Je compte seulement sur les bénévoles, ceux qui aiment le sport, qui vont être auprès des jeunes sans avoir une reconnaissance immédiate. Leur récompense, c'est de voir des jeunes s'épanouir...........
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14/10/2016
E.S .PERSANAISE
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Je ne peux ou ne pouvons qu'être d'accord avec lui. Je vais aller faire une petite sortie, la saison sur route n'est pas finie pour moi, la dernière dimanche. Et je rechercherai après, ce que j'avais proposé au sujet du TDF et le cyclisme en général. La solution radicale, car dans le sport et dans le cyclisme en particulier, on ne va pas droit au but, on est toujours entrant de tergiverser. Sur tous les problèmes, de catégorie, des tricheurs (comme à Boulazac,j'espère que la sanction sera prise), et du dopage...on tourne au tour ,sans prendre le taureau par les cornes. "Il n'y a pas de problème, sans solution" faut-il oser les prendre.
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17/10/2016
E.S .PERSANAISE
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Pour transformer "Pro Tour" en "Tour Propre" il faut faire le grand nettoyage, un bon coup de pied dans la fourmilière. Des sanctions plus lourdes, premier dopage avéré = 5 ans de suspension dans tous les sports. Deuxième fois = radié à vie avec aucune possibilité de prendre une licence, tous sports confondus. Cela fera peut-être réfléchir. Un coureur amateur ou pro qui a eu un problème de dopage, ne pourra être entraîneur, directeur d'une équipe, soigneur, et conseiller dans le milieu sportif. (On ne laisse pas un pédophile dans une crèche). Une utopie pour le prochain TDF, on ne laisse pas prendre le départ aux coureurs, dirigeants, soigneurs, médecins etc, qui ont été mêlés à une affaire de dopage, même en tant que coureur. Ce marasme du dopage c'est la faute à qui??? A la FFC et l'UCI qui après l'affaire FESTINA, n'a pas pris le taureau par les cornes. La preuve après il y eu l'affaire "Lance Armstrong" tricheur déchu du cyclisme, il a perdu ses titres et ses maillots jaunes pour dopage. Il a également été radié à vie de toutes compétitions sportives. Vous voyez que cela est possible, quand on veut on peut. Pour ceux qui sont sceptique, et qui continuent à avoir un peu de complaisance pour ces coureurs. Croyez-vous qu'ils ont le même état d'âmes vis à vis de ceux, à qui ils ont spolié les victoires.
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18/10/2016
CCSDP Club Cycliste Saint Denis De Pile
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Excellent l'indien....tu as tout résumé dans ton post. Mais tu dois faire rever beaucoup de personne !!!!!!!
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